Nous ne vivons pas dans un monde commun et la question est plutôt de savoir comment le construire. Entretien vidéo avec le philosophe Michaël Foessel.
La démocratisation des outils de diffusion du savoir n’est pas synonyme d’une démocratisation de l’accès et de la production des savoirs qui restent, eux, largement inégalitaires.
Pour Michaël Foessel, l’enjeu passe donc par une réflexion sur la manière dont les producteurs de savoirs, en particulier dans les sciences humaines et sociales, pourraient rendre ces savoirs appropriables par les citoyens, plutôt que de faire participer ces savoirs à la seule accumulation académique des connaissances.
Cet entretien a été réalisé par La Vie des Idées à l’occasion de “La Nuit des idées” organisée le 26 janvier 2017 par L’Institut Français. Michaël Foessel y répond à trois questions :
- Vivons-nous dans un monde commun ?
- Avez-vous rencontré cette idée d’un monde commun dans votre travail ?
- La circulation des savoirs aujourd’hui permet-elle de parler d’un monde commun ?
Marie Rebeyrolle