En France, l’État et les femmes sont logés à la même enseigne jusqu’à la fin de l’année : ils n’ont plus d’argent.

En effet, l’État français a épuisé ses 390 milliards d’euros de recettes et vit, à partir du 08 novembre, à crédit jusqu’au retour des recettes fiscales en 2016. Parallèlement, en Europe, les femmes gagnant en moyenne 16,3% de moins qu’un homme « c’est comme si elles étaient payées 59 jours de moins par an », c’est-à-dire ne l’étaient plus à partir du 02 novembre.

Depuis le 02 novembre les femmes européennes ne sont plus payées

En ce qui concerne les inégalités salariales, précisons qu’en France les femmes gagnent en moyenne 1 943 euros net par mois (à plein temps, dans le privé ou dans une entreprise publique), contre 2 399 pour les hommes. Soit un écart de 19 %, supérieur donc à la moyenne européenne, même si cela représente 2,5 points de moins qu’il y a dix ans, selon les chiffres de l’Insee. En fait, les femmes françaises ont donc cessé d’être payées dès mi-octobre.

A secteur d’activité, âge, poste et conditions d’emploi équivalents, les hommes gagnent 10 % de plus que les femmes. Si l’inégalité s’est (un peu) réduite, elle se creuse avec la position sociale : plus les salaires sont élevés, plus l’inégalité est en effet marquée.

Carré Pluriel Marie Rebeyrolle Inégalités salaires hommes femmes

Depuis le 08 novembre l’État français vit à crédit

En ce qui concerne les comptes publics de la France, ils tombent dans le rouge dès le 08 novembre selon une étude que l’institut Molinari a menée auprès des 28 états de l’Union européenne. Le think tank libéral a ainsi déterminé le jour à partir duquel l’État emprunte pour assumer ses quelque 460 milliards d’euros de dépenses. La France est en queue de classement, avec des pays comme le Portugal, l’Espagne ou Chypre dont les comptes ont basculé en déficit dès le mois d’octobre. En Europe, seuls l’Allemagne, le Danemark, l’Estonie et la Lituanie tiennent toute l’année sans emprunter grâce à leurs recettes fiscales.

Une lueur d’espoir ?

Et pourtant, une lueur d’espoir se profile pour cette fin d’année. En effet, c’est une première depuis quatre ans : selon un sondage TNS Sofres pour eBay, et dévoilé par RTL, le budget moyen des Français pour les cadeaux de Noël en 2015 sera en nette hausse, à 254 euros, soit 20 euros de plus que l’année précédente. Un bond de 8,5% entre 2014 et 2015.

Selon ce sondage, ce budget et sa hausse s’expliquent par un comportement qui tend à se généraliser : économiser tout au long de l’année pour pouvoir dépenser plus le moment venu. Un Français sur trois déclare ainsi anticiper ce moment en mettant de côté, et 45% annoncent même commencer les achats en novembre.

Enfin, pour ceux qui douteraient encore, 11% des Français n’hésitent plus à revendre les objets dont ils n’ont plus besoin pour augmenter leur budget dédié aux présents à leurs proches.